mardi 27 janvier 2009

Travaille et tais-toi !

Quelques extraits intéressants que j'ai glanés sur la toile, pour continuer sur mes réflexions sur les règles qui régissent nos vies, dans le cadre du monde du travail (promis, dès que j'ai le temps, j'organise une petite révolution !) :

1) avant 1789 :

Le travail est symbole d'indignité pour les personnes qui, pour vivre, s'occupent de la reproduction de biens matériels. Le travail fonde un partage inégalitaire dans la société : à côté de celles et ceux qui sont obligés de travailler, il y a des classes sociales qui vivent grâce au travail des autres, dirigent la société.

2) après 1789 :

Le travail est l'expression d'une autonomie individuelle. L'obligation de travailler ne pèse plus comme une malédiction sur les catégories les plus défavorisées de la société. Il est l'expression d'une liberté, il peut contribuer à fonder un ordre social immanent.

L'intérêt matériel individuel est mis en avant pour instaurer une régulation sociale susceptible de préserver la société de la folie destructrice des passions.


Rousseau parlait d'un contrat, d'un accord des volontés citoyennes pour exprimer le bien public. Devant l'impossibilité matérielle d'établir quotidiennement ce contrat, Adam Smith soutient que le contrat marchand à lui seul peut faire office de contrat social.

Le marché autorégulateur en garantissant l'accès au travail suffirait à éliminer la pauvreté.

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Le mécanisme de la baisse du salaire au rendement est dénoncé dès 1830 à travers la révolte des Canuts à Lyon. " Le tarif ou la mort " restera le mot d'ordre de tout le 19ème siècle.

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Nous travaillons à mi-temps par rapport à nos trisaïeux. Cette tendance est amplifiée par les évolutions technologiques provoquant des gains de productivité d’une telle ampleur que la promesse du plein emploi se révèle un leurre. « De 1970 à 1990 pour une production qui double de volume, la quantité totale du travail humain employé, exprimée en temps, a diminué d’un tiers » J. Robin.

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« L’écorègne n’éduque pas, aucune place en ses écoles, à l’initiation à la vie ». M. Bellet

source : Une troisième voie pour le travail, Jean-Louis Laville

L'article complet :


http://www.fileane.com/eleusgate/atelier2/global_travail.htm


Voilà. C'est un début de réflexion. Histoire de savoir à quelle sauce nous sommes mangés et pourquoi. Essayer, si possible, de ne pas tomber dans l'émotionnel du style : "c'est vraiment trop injuste". Ou dans le : "c'est pas mon problème, moi, du moment que je peux aller à Courchevel !" Et se réapproprier des destins individuels choisis. En ces temps de grands bouleversements et de remise en question des systèmes en place, il y a peut-être moyen de réfléchir autrement.

C'est intéressant d'essayer en tout cas ! Moi utopiste ? Ben ouais, et alors ? Quand vous faites un joli rêve, vous kiffez pas vous ? Moi si !

Have a nice day !

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