Week-end en Familie. Je sors de table en repoussant ma chaise dans un mouvement très "film français". Dehors il pleut et il fait froid. Refuge chez ma soeur. Bonne idée d'habiter à côté.
Je réfléchiS. J'essaie de comprendre.
Je suis le produit d'influences particulièrement actives lorsque j'étais très jeune, et incrustées bien profondément. Ces influences forment la colonne vértébrale de mon comportement actuel. Et, dans mon illusion de liberté, je ne comprends pas que, quand je mets le clignotant à gauche, je me mets à tourner à droite et inversement. Encore, ça ne serait qu'une fois. Non, c'est à chaque fois. Qui a détraqué mon clignotant ?
C'est pourquoi je me suis, cette fois-ci, directement adressé à mes constructeurs :
- Dites ! Y'a un truc qui déconne depuis plusieurs années, y'aurait moyen de le réparer ?
- Papa constructeur : Mais non, tout va bien !
- Non je viens de te dire que quelque chose cloche qui m'empêche d'avancer.
- Mais non ! Tu exagères.
- Je te jure. Même que ça en devient très pénible.
- Vraiment je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Bon, je lui explique l'histoire du clignotant.
- Ce n'est pas de ma faute ! Pourquoi tu m'embêtes ! J'ai rien fait. C'est trop facile de faire peser la responsabilité sur moi.
- Je m'adresse à qui alors ?
- Je ne sais pas. Mais sache quand même que je veux ton bonheur.
- Cool. Merci.
Maman constructrice :
- Ben oui mais c'est pas facile pour nous aussi.
- Essayez.
- Ben oui, mais on ne sait pas comment faire. On aimerait bien mais on sait pas comment faire.
- Ayez confiance en moi !
- Oh là là, comme tu y vas !! C'est pas facile ce que tu nous demandes. Et puis tu as vu l'âge que tu as. Tu es bien trop grand pour demander ce genre de chose.
Super. J'ai foutu le week-end en l'air. Alors que c'est si simple de parler de la crise qui nous touche mais ouf nous heureusement pas trop, qui veut bien remettre une bûche dans le feu ? Et sinon, ça va en ce moment ? Tu peux parler, ne t'inquiète pas je ne t'écoute pas.
Y'a vraiment des enfants qui n'ont aucune pitié pour leurs constructeurs !
Je réfléchiS. J'essaie de comprendre.
Je suis le produit d'influences particulièrement actives lorsque j'étais très jeune, et incrustées bien profondément. Ces influences forment la colonne vértébrale de mon comportement actuel. Et, dans mon illusion de liberté, je ne comprends pas que, quand je mets le clignotant à gauche, je me mets à tourner à droite et inversement. Encore, ça ne serait qu'une fois. Non, c'est à chaque fois. Qui a détraqué mon clignotant ?
C'est pourquoi je me suis, cette fois-ci, directement adressé à mes constructeurs :
- Dites ! Y'a un truc qui déconne depuis plusieurs années, y'aurait moyen de le réparer ?
- Papa constructeur : Mais non, tout va bien !
- Non je viens de te dire que quelque chose cloche qui m'empêche d'avancer.
- Mais non ! Tu exagères.
- Je te jure. Même que ça en devient très pénible.
- Vraiment je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Bon, je lui explique l'histoire du clignotant.
- Ce n'est pas de ma faute ! Pourquoi tu m'embêtes ! J'ai rien fait. C'est trop facile de faire peser la responsabilité sur moi.
- Je m'adresse à qui alors ?
- Je ne sais pas. Mais sache quand même que je veux ton bonheur.
- Cool. Merci.
Maman constructrice :
- Ben oui mais c'est pas facile pour nous aussi.
- Essayez.
- Ben oui, mais on ne sait pas comment faire. On aimerait bien mais on sait pas comment faire.
- Ayez confiance en moi !
- Oh là là, comme tu y vas !! C'est pas facile ce que tu nous demandes. Et puis tu as vu l'âge que tu as. Tu es bien trop grand pour demander ce genre de chose.
Super. J'ai foutu le week-end en l'air. Alors que c'est si simple de parler de la crise qui nous touche mais ouf nous heureusement pas trop, qui veut bien remettre une bûche dans le feu ? Et sinon, ça va en ce moment ? Tu peux parler, ne t'inquiète pas je ne t'écoute pas.
Y'a vraiment des enfants qui n'ont aucune pitié pour leurs constructeurs !
2 commentaires:
Tu es un cauchemar pour des parents.
Ne leur en veux pas trop, on ne découvre tout ça que lorsque c'est trop tard.
Belle écriture ; ça manque encore un peu de toi, mais tu es sur la bonne voie.
J'avais juste oublié de faire ma crise d'ado. Je leur en veux raisonnablement. Suffisamment pour créer le déclic qui me permettra de continuer à avancer.
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