La paresse. Je suis paresseux.
Je n'ai pas envie de ranger. ça ne suffit pas pour être paresseux. Parce que certains n'ont pas envie (la plupart) mais le font. Moi je ne le fais pas. Ou le plus tard possible.
Prenons l'exemple des papiers à ranger. L'urgence : un papier à renvoyer aux centre des impôts pour demander un échelonnement, ceci afin d'éviter la visite de l'huissier.
Formidable lettre "épée de Damoclès" en passant.
Eh bien, je ne le fais pas. Je vais finir par le faire. C'est une équation très subtile.
Je vais passer à l'action au moment précis où je me dirais que la menace peut être mise à exécution. C'est tout un art !
En attendant, alors que je pourrais me débarrasser de ce grain de sable dans ma pensée, je vis avec ce caillou parce que je jongle sans cesse avec le : "à quoi bon ?"
Le problème majeur est que je n'ai toujours pas résolu la question du sens de ma propre existence (ceux qui ont des réponses convaincantes, je suis preneur). Alors, évidemment, un truc aussi prosaïque qu'une menace du Trésor Public, j'm'en fous un peu ! Jusqu'à ce que le Principe de réalité s'active. Parce que je ne suis pas inconscient ni suicidaire, je ne laisse jamais les évènements m'emmener vers la catastrophe. Ce n'est pas parce que je n'ai pas trouvé de sens à ma propre existence, que je n'apprécie pas mon bien-être tant que je vis. Pas assez cependant pour être raisonnable. Donc je vis en équilibre précaire.
Ce que je n'aime pas faire, je dépense une énergie énorme pour finir par le faire. Ce n'est pas bien je le sais. C'est l'expression très adolescente de ma petite révolte à moi : j'en ai rien à foutre de toutes façons !
Alors que j'aime beaucoup perdre mon temps à des trucs parfaitement inutiles et dans ce cas-là, je suis un vrai panier percé, je le dilapide mon temps. Mon énergie se déverse à gros bouillons. Et, à ce moment précis, quand l'inutile est bien présent, quand le plaisir a pris toute la place, quand il a pris ses aises affalé dans mon cerveau, à ce moment précis, j'entrevois une once de sens et je me dis encore plus fort : Que tous ces papiers administratifs pourrissent sur mon bureau !!
Et quand le Principe de réalité frappe à la porte de ma Raison, je lui ouvre gentiment. En général il a un flingue à la main et me désigne d'un coup de menton le papier en question.
J'essaie bien un peu de résister.
- quoi ?
Là, il me regarde d'un air méchant (et je vous promets, il a l'air vraiment méchant, c'est pas des conneries) et j'arrête de faire mon malin.
- c'est bon, c'est bon ! Je vais le faire ! ça va !
Et je m'exécute (j'adore cette expression !)
J'entends frapper, je dois vous laisser.
Bonne journée à tous !!
Je n'ai pas envie de ranger. ça ne suffit pas pour être paresseux. Parce que certains n'ont pas envie (la plupart) mais le font. Moi je ne le fais pas. Ou le plus tard possible.
Prenons l'exemple des papiers à ranger. L'urgence : un papier à renvoyer aux centre des impôts pour demander un échelonnement, ceci afin d'éviter la visite de l'huissier.
Formidable lettre "épée de Damoclès" en passant.
Eh bien, je ne le fais pas. Je vais finir par le faire. C'est une équation très subtile.
Je vais passer à l'action au moment précis où je me dirais que la menace peut être mise à exécution. C'est tout un art !
En attendant, alors que je pourrais me débarrasser de ce grain de sable dans ma pensée, je vis avec ce caillou parce que je jongle sans cesse avec le : "à quoi bon ?"
Le problème majeur est que je n'ai toujours pas résolu la question du sens de ma propre existence (ceux qui ont des réponses convaincantes, je suis preneur). Alors, évidemment, un truc aussi prosaïque qu'une menace du Trésor Public, j'm'en fous un peu ! Jusqu'à ce que le Principe de réalité s'active. Parce que je ne suis pas inconscient ni suicidaire, je ne laisse jamais les évènements m'emmener vers la catastrophe. Ce n'est pas parce que je n'ai pas trouvé de sens à ma propre existence, que je n'apprécie pas mon bien-être tant que je vis. Pas assez cependant pour être raisonnable. Donc je vis en équilibre précaire.
Ce que je n'aime pas faire, je dépense une énergie énorme pour finir par le faire. Ce n'est pas bien je le sais. C'est l'expression très adolescente de ma petite révolte à moi : j'en ai rien à foutre de toutes façons !
Alors que j'aime beaucoup perdre mon temps à des trucs parfaitement inutiles et dans ce cas-là, je suis un vrai panier percé, je le dilapide mon temps. Mon énergie se déverse à gros bouillons. Et, à ce moment précis, quand l'inutile est bien présent, quand le plaisir a pris toute la place, quand il a pris ses aises affalé dans mon cerveau, à ce moment précis, j'entrevois une once de sens et je me dis encore plus fort : Que tous ces papiers administratifs pourrissent sur mon bureau !!
Et quand le Principe de réalité frappe à la porte de ma Raison, je lui ouvre gentiment. En général il a un flingue à la main et me désigne d'un coup de menton le papier en question.
J'essaie bien un peu de résister.
- quoi ?
Là, il me regarde d'un air méchant (et je vous promets, il a l'air vraiment méchant, c'est pas des conneries) et j'arrête de faire mon malin.
- c'est bon, c'est bon ! Je vais le faire ! ça va !
Et je m'exécute (j'adore cette expression !)
J'entends frapper, je dois vous laisser.
Bonne journée à tous !!
3 commentaires:
Le procrastinateur est souvent un perfectionniste: comme il a mis très haute la barre de son ambition, sa lucidité le stoppe d'un réalisme inhibiteur, alors il diffère,il s'hyper-active sur d'autres actions plus facile à mener et moins rébarbatives avec des résultats instantanés,mais..... j'entends que l'on cogne à mon huis: déjà les huissiers?
La procrastination oui, je connais bien, j'ai même acheté un bouquin pour m'en guérir...mais je n'ai jamais réussi à le terminer !
Je ne vois pas où est le problème. On a autre chose à foutre qu'à envoyer des papiers administratifs. Essaie de téléphoner à l'administration. Essaie de leur écrire. Essaie d'obtenir un papier.
M'est avis que l'administration procrastine énormément ! Elle n'a pas encore trouvé le sens de son existence.
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