Noël s'abat sur la ville.
Pesant de tout son poids familial
sur les consciences mal lavées.
Jésus est né et a foutu la merde...
pour notre bien.
On n'a pas fini de réfléchir à ce qu'il nous a dit.
Pour l'instant, la promesse de joies se mêle
à l'appréhension de la relation familiale exacerbée !
Mère-filles/mère-fils/père-fils/père-filles et vice-versa.
Frères et soeurs et quelques grands-parents qui traînent.
Des vieilles colères qui ressortent sous forme de : "ben pourquoi tu as acheté ce fromage-là ?
Tu sais très bien que je ne l'aime pas !"
Et puis, le devoir d'être heureux !
Grand écart au-dessus de l'abîme de ce qu'il vaut mieux taire.
Qui sait ? Si on laissait sortir toute cette rancoeur enfouie,
on pourrait peut-être décliner ce rendez-vous ô combien symbolique !
Et les cadeaux : tu continues à ne pas faire attention à moi,
alors qu'une nouvelle occasion t'était donnée !
Ou bien : On m'aime ? On m'aime vraiment alors !
Et puis il y a cette petite mauvaise conscience qui traîne
et nous fera peut-être mal digérer notre gueuleton :
là-bas, plus loin, il y a CEUX QUI SOUFFRENT !
Ai-je bien le droit de m'en foutre plein la panse ?
JOYEUX NOËL A TOUS !!
mercredi 24 décembre 2008
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2 commentaires:
C'est exactement la note que j'aurais aimé écrire. Belle synthèse, bravo.
Merci Alméria. ça vient du coeur en tout cas !
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