T'es face au mur !
Il est là le salaud, il te regarde et il te dit : t'aimerais bien passer, enculé ?
Ouais, j'aimerais bien passer. Et le mur se marre.
J'vais t'défoncer à coups de barre. Il se marre again. Un mur qui se gondole, c'est juste insupportable.
Qu'est-ce que je t'ai fait, tu lui dis ? Rien.
Alors ?
Tu crois peut-être que t'es tout seul face au mur ? Là, tu tournes la tête et tu vois les autres, tous les autres, qui parlent à leur mur. Ils te voient pas. Normal, ils sont trop occupés à négocier. Y'en a qui font mine de partir, du style je m'en fous. Et tout à coup ils se retournent et foncent dans leur mur pour le faire tomber. Et le mur rigole en général. Y'en a d'autres qui cherchent à l'amadouer : vas-y, quoi, laisse-moi avancer ! Retire-toi que je vois la lumière, juste deux secondes, allez sois sympa quoi ! Mais le mur il reste de marbre.
Certains se sont assis, ils ont compris.
Même ils essaient de le dire à ceux qui veulent bien les écouter : eh, c'est un mur, t'es en train de parler à un mur là !
Y'a aussi ceux qui renoncent jamais, qui ont amené du matériel d'escalade. Ils entament l'ascenscion et chaque fois qu'ils se rapprochent du bord, le mur se met à grandir ; mais ils se découragent pas, ils continuent à grimper.
Moi, en attendant que mon mur se lasse, qu'il s'effondre, qu'il retourne au pays des murs, je vais prendre mes couleurs et y peindre toute ma colère, toutes mes angoisses, toutes mes peurs, toutes mes tristesses. Comme ça j'aurais un beau mur bariolé. Mon mur.
Il est là le salaud, il te regarde et il te dit : t'aimerais bien passer, enculé ?
Ouais, j'aimerais bien passer. Et le mur se marre.
J'vais t'défoncer à coups de barre. Il se marre again. Un mur qui se gondole, c'est juste insupportable.
Qu'est-ce que je t'ai fait, tu lui dis ? Rien.
Alors ?
Tu crois peut-être que t'es tout seul face au mur ? Là, tu tournes la tête et tu vois les autres, tous les autres, qui parlent à leur mur. Ils te voient pas. Normal, ils sont trop occupés à négocier. Y'en a qui font mine de partir, du style je m'en fous. Et tout à coup ils se retournent et foncent dans leur mur pour le faire tomber. Et le mur rigole en général. Y'en a d'autres qui cherchent à l'amadouer : vas-y, quoi, laisse-moi avancer ! Retire-toi que je vois la lumière, juste deux secondes, allez sois sympa quoi ! Mais le mur il reste de marbre.
Certains se sont assis, ils ont compris.
Même ils essaient de le dire à ceux qui veulent bien les écouter : eh, c'est un mur, t'es en train de parler à un mur là !
Y'a aussi ceux qui renoncent jamais, qui ont amené du matériel d'escalade. Ils entament l'ascenscion et chaque fois qu'ils se rapprochent du bord, le mur se met à grandir ; mais ils se découragent pas, ils continuent à grimper.
Moi, en attendant que mon mur se lasse, qu'il s'effondre, qu'il retourne au pays des murs, je vais prendre mes couleurs et y peindre toute ma colère, toutes mes angoisses, toutes mes peurs, toutes mes tristesses. Comme ça j'aurais un beau mur bariolé. Mon mur.
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